Cette startup parisienne dématérialise l’ensemble du parcours locatif, de la visite à la signature du bail.
Louer un appartement… sans l’avoir visité. Du moins physiquement. C’est ce que propose Flatlooker, startup parisienne fondée en 2016 par Nicolas Goyet et Nicolas Parisot. Grâce à un système de visite virtuelle à 360°, les futurs locataires peuvent visiter un logement sans bouger de leur canapé. Un nouveau modèle qui séduit, déjà adopté par quelques belles adresses azuréennes. Avec Flatlooker, l’ensemble des démarches (visite, dépôt du dossier, signature du bail) se fait en ligne. Ainsi, le locataire ne découvre son nouveau logement qu’au moment de l’installation. Le potentiel locataire possède tout de même un droit de rétraction, dans le cas où le bien ne lui plairait finalement pas.
L’interface se présente comme un site de location quelconque. Lors de sa recherche, le visiteur peut choisir d’appliquer différents filtres : lieu d’habitation souhaité, nombre de m2 minimum et budget à ne pas dépasser. En plus des informations classiques, il a accès à une visite 360°, des photos et vidéos de l’intérieur de l’appartement et des parties communes et à un plan du bien. Côté propriétaire, les agents de Flatlooker se chargent de réaliser les prises de vue des logements, les visites virtuelles et la diffusion de l’annonce. Le site prend 75% de commission sur un mois de loyer pour la mise en location, puis 3,9% sur le loyer mensuel pour la gestion locative et 2,5% supplémentaires pour une assurance loyers impayés. Forte de son succès, la startup qui a levé 1,5M€ en 2018 se compose aujourd'hui de 30 salariés et est active dans 30 villes, avec plus de 2.000 appartements en gestion. A nice, elle se frottera à une concurrence déjà fort bien équipée en matière de visites virtuelles : citons notamment les agences Lage Transcations Century 21, qui associent la visite 360° à un autre service, la visite in situ d'un agent, avec au bout de l'interface mobile le potentiel acquéreur, pour un questions/réponses à distance en visio.
