Cette plateforme en ligne a pur but de palier le manque d’information auquel sont confrontés particuliers et prescripteurs de soins.
Trouver un professionnel de santé adapté à ses besoins n’est pas toujours chose facile. C’est pourquoi MyAutonomie, startup niçoise fondée en 2016 par Marie Vial, a lancé cet été un référencement national des professionnels de téléassistance et de service à domicile. «Il est souvent difficile de trouver un aidant adapté à nos besoins, que l’on soit un particulier ou un intermédiaire, et souvent les informations ne sont pas actualisées», explique la fondatrice. Désormais, les professionnels de santé spécialisés dans ces domaines peuvent se faire connaître en s’inscrivant (gratuitement) sur la plateforme de référencement lancée à cet effet, directement en ligne (https://pro.myautonomie.com). Ils doivent ensuite renseigner une fiche exhaustive, détaillant leurs domaines de compétences, leur tarification, leur adresse, les structures dans lesquelles ils interviennent… Le but étant de constituer «une base de données sécurisée et exhaustive».
«Le nerf de la guerre, c’est l’information»
Un problème qui se pose aussi du côté des prescripteurs de soins. «Lorsque vous vous rendez au CCAS par exemple, on va vous donner un listing de 10 à 15 pages référençant les professionnels de santé par ordre alphabétique avec un numéro de téléphone à contacter.» S’ajoute à cela le manque d’actualisation des données : «on ne sait pas à qui on a affaire, quelles sont ses domaines de compétences, ses tarifs…». Avec cette action, MyAutonomie espère bien remédier à tous ces problèmes. «Si une personne cherche un aide à domicile, elle pourra trouver cette information dans nos logiciels. Il lui suffit de préciser sa demande et le type de soin recherché.» L’algorithme se charge du reste. La plateforme référence aussi les aides financière auxquelles les patients ont droit. «Le nerf de la guerre, c’est l’information», martèle Marie Vial. Ainsi, les inscrits auront pour obligation de mettre à jour leurs données «tous les 3 mois». Une solution d’autant plus nécessaire en ces temps de crise sanitaire : «en ce moment, nous sommes en plein boost», assure la fondatrice. Avec déjà quelques 1.700 soignants inscrits, la plateforme devrait être effective «dès le mois d’octobre».