Le volet export du plan de relance s’articule autour de 4 mesures phares, qui devraient être effectives pour l’ensemble d’ici janvier 2021.
Le plan de relance doté de 100M€ dévoilé par le Premier ministre, Jean Castex, le 3 septembre dernier comprend une enveloppe de 247M€ dédiée au volet export, pour la période 2020-2022. Cette aide exceptionnelle vient s’ajouter aux dispositions déjà mises en place le 31 mars dernier pour soutenir les entreprises exportatrices face aux conséquences économiques de la crise sanitaire. Elle s’adresse en particulier aux PME et ETI et s’articule autour de 4 mesures phares. Ces mesures visent notamment à «conserver l’élan de 2018-2019 et à repositionner les PME-ETI françaises à l’export dans un contexte de reprise de l’activité sur certains marchés internationaux», précise le document officiel.
Renforcement des moyens de l’assurance-prospection
Le dispositif, géré par Bpifrance, avait déjà été prolongé d’un an fin mars. Il permet le financement, sous forme d’une avance remboursable, d’un budget de prospection. Ainsi, l’assurance-prospection prend en charge une partie des frais de prospection engagés par l’entreprise et qui n’ont pu être amortis par un niveau suffisant de ventes sur la zone géographique couverte. Dans le cadre du plan France Relance, cette aide doit faire l’objet d’un second renforcement, dans le but, notamment, de «financer davantage de projets pour accompagner la transition écologique». Une offre d’assurance-prospection-accompagnement dédiée aux plus petits projets doit également être mise en œuvre.
Soutien financier aux PME-ETI
Avec la mise en place d’un chèque-export à destination des entreprises souhaitant prospecter sur les marchés étrangers. Ce chèque prend en charge jusqu’à 50% des frais de participation à un salon international ou de l’achat d’une mission de prospection (individuelle ou collective) auprès de Business France, dans la limite d’un plafond. Objectif : 15.000 prestations subventionnées d’ici fin 2021.
Lancement d’un chèque VIE
L’Etat s’engage à prendre en charge 5.000€ pour l’envoi en mission d’un VIE (volontaire international en entreprise) par une PME-ETI. Soit entre 15 et 20% de son coût moyen. Le chèque VIE fiancera également l’envoi à l’international de VIE issus de formations courtes ou venant des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Objectif : le financement de 300 missions.
Doublement de l’enveloppe FASEP
Cette enveloppe, gérée par la direction générale du Trésor, devrait atteindre ainsi les 50M€. Ce dispositif finance, sous forme de subventions, les frais d’études de faisabilité des entreprises pour des infrastructure et démonstrateurs pour des technologies innovantes, notamment dans les domaines liés à la transition énergétique.
Ces entreprises peuvent également bénéficier d’une veille information sur les marchés, «personnalisée et gratuite», proposée sur les interfaces de Business France. Ces aides concernent l’ensemble des entreprises du territoire français, métropolitain et outre-mer. Les premières mesures (chèque export notamment) sont effectives depuis le début du mois d’octobre et l’ensemble des dispositifs sera effectif à compter du 1er janvier 2021, assure le gouvernement.