Ces postes doivent venir renforcer les effectifs actuels, largement insuffisants.
Attendue pendant de longs mois, la loi «justice de proximité» vise à faire en sorte que la «petite délinquance», longtemps non priorisée faute de moyens suffisants, soit traitée avec la même rapidité et efficacité que la "grande". Ce qui se traduit par le recours aux «audiences foraines», autrement dit en dehors des murs des palais de Justice, pour les affaires traitant de «petites incivilités». Après un premier volet essentiellement pénal, c’est maintenant un volet davantage civil qui est déployé. Ainsi, la Chancellerie annonce le lancement d’un plan de recrutement massif d’emplois publics pour accélérer le traitement des affaires civiles et en réduire le stock dans les tribunaux (1,3 million de dossiers actuellement en souffrance).
Il s’agit de 1.000 contrats de juristes-assistants, chargés de mission et agents de renfort des greffes s’adressant à des candidats sans diplôme et jusqu'à Bac+5. Ces emplois viennent s’ajouter au millier d’emplois créés il y a 6 mois seulement pour le volet pénal de la justice de proximité dédié à la lutte contre la petite délinquance.