Le projet de réaménagement du port de plaisance de Villeneuve-Loubet a été présenté mercredi dernier. Le chantier sera drivé par Eifage, la Banque des Territoires et Sodesports, lauréats de la concession.

Projet confirmé pour Marina Baie des Anges. Le 23 septembre dernier, la commune de Villeneuve-Loubet a signé avec Eiffage (au travers d’Eiffage Concessions), la Banque des Territoires et Sodesports, un contrat portant sur le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance du port de plaisance, pour une durée de 30 ans. Concédée par la ville, cette délégation de service public débutera dès le 1er janvier 2021. Les travaux seront lancés pour une durée de 4 ans (lancement début 2021 pour une mise en service courant 2024) avec 80 personnes sur site, pour un montant estimé à près de 64M€.

Le projet prévoit la réorganisation du plan d’eau pour une nouvelle configuration permettant l’accueil de 515 bateaux, l’installation d’une nouvelle capitainerie, la prolongation de la digue existante incluant la création de locaux annexes et l’aménagement d’un site aujourd’hui inoccupé sur l’emprise du port avec la réalisation d’un hôtel 4 étoiles, un restaurant, un espace aqualudique-thalasso, un quai d’honneur de 2.000m2 et la création de 170 places de stationnement supplémentaires. Et pour mettre à contribution le tissu économique territorial, Eiffage et ses partenaires se sont engagés à confier 20% des travaux à des PME et artisans locaux.

Vers une gestion durable 

La commune et le groupement ambitionnent de faire du futur nouveau port de plaisance «une référence sur le plan environnemental». «La construction des bâtiments s’inscrira dans la démarche Bâtiments Durables Méditerranéens», développe le groupe de construction français. Objectif : décrocher le très convoité label Pavillon Bleu et la certification Port Propre et Actif en Biodiversité, garants d’une gestion durable et responsable. Une démarche qui doit se traduire, à terme, par la mise en place de projets tels que l’utilisation des calories de l’eau de mer pour le chauffage ou la climatisation, la création de nurseries artificielles pour le développement des poissons ou encore l’installation de collecteurs de déchets flottants.