Lors d’une demande de prêt immobilier, une assurance peut être exigée. Retour sur les différentes options existantes.

Lorsqu’un particulier souscrit un prêt immobilier, l’assurance n’est pas obligatoire mais l’établissement prêteur peut l'exiger. Il est alors tenu de le préciser dès l'offre préalable de prêt. Néanmoins, il n’est pas obligatoire d’accepter l’assurance proposée et l’emprunteur reste libre de s’adresser à l’assureur de son choix.  

Durant la 1re année du contrat, l’emprunteur peut résilier son contrat en adressant un courrier à son assureur, au plus tard 15 jours avant sa date anniversaire. Il est ensuite toujours possible de résilier son contrat, en adressant un courrier à l’assureur 2 mois avant son renouvellement, en indiquant la date de prise d’effet du nouveau contrat.

Des alternatives en cas de problème de santé

Parfois, certains problèmes médicaux peuvent venir compliquer les démarches. Ainsi, la convention Aeras facilite l'accès à l'assurance et à l'emprunt des personnes ayant ou ayant eu un problème de santé. Dans le cas où les raisons évoquées ne permettent pas d’obtenir une assurance de prêt aux conditions habituelles, l’assureur ou le prêteur lance automatiquement l'application de la convention Aeras. Enfin, il existe des garanties alternatives comme : le cautionnement, permettant à une personne solvable appelée «la caution» de s’engager à rembourser le prêt, le nantissement d’un capital dans lequel la banque pourra puiser en cas de défaillance du remboursement et l’hypothèque sur un bien immobilier dont l’emprunteur est propriétaire. C’est ensuite à l’organisme de crédit qu’il appartient d’apprécier la valeur de cette garantie alternative.