Suite aux annonces faites par le préfet ce lundi 22 février à midi, le président du Département a fait savoir son mécontentement et son incompréhension.

Alors que le département des Alpes-Maritimes se trouve dans une situation «critique» depuis plusieurs semaines, le préfet Bernard Gonzalez a annoncé ce lundi midi de nouvelles restrictions sanitaires pour tenter de limiter la propagation du virus. Des déclarations qui n’ont pas tardé à faire réagir le président du Département, Charles Ange Ginésy, qui se dit «dans une incompréhension face à certaines mesures annoncées». Selon lui, le couvre-feu à 18h «n’a pas démontré de réelle efficacité», bien que le territoire maralpin soit l’un des premiers à l’avoir appliqué, dès le 2 janvier. Une mesure restrictive qui pour autant n’a pas empêché de faire des Alpes-Maritimes «le territoire le plus touché de France». L’élu dénonce également la pression exercée sur les commerces alimentaires pour que ceux-ci adaptent leurs plages horaires alors que, dans le même temps, les transports en commun sont «pris d’assaut», ne permettant pas le respect des gestes barrière.

Seule annonce saluée, le déploiement de moyens de police supplémentaires pour veiller au respect des règles en vigueur, notamment du couvre-feu. Et de conclure : «la majorité silencieuse, qui se plie aux nombreuses directives du gouvernement depuis un an, ne doit pas payer le tribut de ceux qui agissent impunément».