Face à cette décision, la municipalité a décidé de faire appel.

Le 25 janvier dernier, le maire de Nice, Christian Estrosi, prenait la décision, par arrêté, d’interdire les locations saisonnières sur le territoire de la commune pour la période du 6 au 20 février car «ne faisant pas l’objet d’un contrôle strict». Et pour cause, face à la dégradation de la situation sanitaire depuis le début d'année, due à l'accroissement des flux notamment avec 125 vols par jour contre 20 en moyenne lors des congés de fin d'année, le taux d'incidence du département et de la ville de Nice est parmi les plus élevés de France. Au 5 février, le taux d’incidence à Nice était de 529 et de 447 sur le département des Alpes-Maritimes. Une décision contestée par le tribunal administratif qui a décidé de suspendre l’arrêté municipal en question. 

Pour Christian Estrosi : «la même juridiction qui m’a reconnu le droit, voire le devoir d’agir face aux circonstances exceptionnelles que connaissait la ville de Nice lors de l’examen du recours contre le couvre-feu ou le port du masque, tient aujourd’hui le raisonnement inverse, estimant que comme le Préfet n’est pas intervenu c’est que la situation ne serait pas exceptionnelle, et ne justifierait pas de mesures exceptionnelles ! Quelle bizarrerie ! Allez comprendre ! Mieux vaut s’en remettre au Conseil d’Etat. Nous ferons donc appel de cette décision».