Dans le cadre de son plan de transition énergétique, la régie Palm Bus teste de nouveaux carburants pour remplacer le diesel et l’essence dans les transports publics.

Il y a un peu plus de 3 semaines, l’agglomération Cannes Lérins annonçait le top départ officiel d'un projet de production d'hydrogène vert, appelé aussi «hydrogène décarboné». Objectif, réduire les émissions de CO2 générées par les transports publics. Aujourd’hui, la communauté d’agglo fait un nouveau pas vers la mobilité verte via l’utilisation test de biocarburants pour les bus de la flotte de Palm Bus, en substituant le diesel raffiné à partir de pétrole par un carburant de synthèse fait à partir d’huiles de colza, d’autres huiles végétales et/ou de récupération. «Nous souhaitons faire de Cannes Lérins une agglomération pionnière en matière d’expérimentation des énergies renouvelables dans le transport routier, maritime et aérien, pour le développement d’une chaîne complète de mobilité décarbonée», souligne le maire de Cannes et président de l’Agglomération, David Lisnard.

Réduire progressivement l’utilisation du diesel

Une première expérimentation d’un mois du HVO100 (ce fameux carburant à base d’huiles végétales et de récupération) menée sur quatre bus vient de se terminer. Résultat, une empreinte carbone «réduite de 60 à 65% par rapport au diesel», précise la régie Palm Bus. Le tout sans odeur.  «L’expérimentation de plusieurs types de biocarburants durant ce premier trimestre 2021 permettra de diminuer, dès à présent, sur une période transitoire, les émissions de CO2 de notre réseau de transport», développe le maire de Cannes. Avec pour but l’équipement complet de la flotte en véhicules électriques d’ci 2035.