Plusieurs maires du département interpellent le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un communiqué commun.

Avec un taux d’incidence de 424 pour 100.000, soit deux fois plus que la moyenne nationale, et un taux de positivité de 8,5%, le département des Alpes-Maritimes fait partie des zones géographiques les plus préoccupantes de France. Par ailleurs, le territoire maralpin compte 135.028 personnes âgées de plus de 75 ans, soit 12,5% de la population départementale (INSEE 2017), bien au-dessus de la moyenne nationale qui s’établi à 9,3%. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, assurait que «chaque centre sait de combien de doses il dispose pour les quatre semaines à venir et chaque centre est donc en capacité de donner des rendez-vous pour les quatre semaines à venir». Néanmoins, le compte est loin d’y être et plusieurs maires (Théoule, Nice, Mougins, Menton, Mandelieu, Cannes, Le Cannet, Grasse et Antibes/CASA) déplorent des livraisons de doses dont le volume et la fréquence sont «incertains» et «insuffisants».

Plus de visibilité

«Depuis  hier soir, la ventilation des doses de vaccins par commune se voit une nouvelle fois diminuée pour la troisième semaine consécutive. Cette nouvelle baisse, de 30%, des doses de vaccins affectées aux centres de vaccination communaux ou intercommunaux, ne permet pas d’honorer l’ensemble des rendez-vous pris à huit jours dans certaines communes», dénoncent-ils dans un communiqué commun adressé au ministre de la Santé. Plusieurs rendez-vous ont déjà dû être reportés. Pour remédier à cette situation, les élus locaux demandent à l’Etat plus de visibilité quant à la répartition des doses de vaccin.