La sénatrice a écrit au Premier ministre afin de lui demander d’examiner la possibilité d’étirer les vacances scolaires d’hiver jusqu’en mars.

La nouvelle était mal passée. L’annonce du président de la République de la fermeture des stations de sports d’hiver pendant les vacances de Noël est loin d’avoir fait l’unanimité. Ce lundi 30 novembre, Renaud Muselier, président de la Région Sud, s’entretenait déjà avec le Premier ministre et avait réussi à obtenir une clause de revoyure au 11 décembre. Une petite victoire pour les professionnels du secteur. Mais pour Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice des Alpes-Maritimes, cette décision est loin d’être suffisante. La sénatrice craint en effet que cette fermeture des stations françaises profite à nos voisins européens, la France partageant notamment le domaine skiable alpin avec la Suisse, qui de son côté a opté pour la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé afin de ne pas fermer ses stations. 

Décaler les dates de départ en vacances 

Dominique Estrosi-Sassone a donc écrit au Premier ministre pour lui proposer une solution complémentaire : le redécoupage des vacances scolaires d’hiver. Concrètement, la sénatrice propose d’étirer ces vacances sur 6 semaines, au lieu de 4 actuellement, en supprimant la zone de vacances commune à deux zones. Les vacanciers auraient ainsi accès aux sports d’hiver en France, «tout en réduisant les risques de transmission du virus». Par exemple, en avançant les vacances d’hiver de la zone A au 30 janvier pour 15 jours permettrait de faire coïncider l’accueil des vacanciers de la zone C puis de prendre en charge les vacanciers de la zone B si leur début de vacances est reculé au samedi 27 février. Un système qui «pourrait être répété pendant les vacances de printemps», suggère la sénatrice.