Le président de la Région Sud promet le maintient de la prime «spéciale Covid» pour tous les étudiants médicaux et paramédicaux mobilisés en renfort pour faire face à cette seconde vague.

Lors de la première vague épidémique, et pour faire face à l’afflux de patients en milieu hospitalier, les étudiants des secteurs médical et paramédical ont été mobilisés, au même titre que les professionnels. Pour saluer leur effort, un peu plus de 4.000 étudiants avaient bénéficié d’une prime régionale «spéciale Covid», pour un montant total de 4,4M€ mis en place par la Région Sud. Quelques mois plus tard, le scénario se reproduit. «Aujourd’hui, alors que nos hôpitaux font une fois de plus face à une vague de patients conséquente, nos étudiants des filières médicales et paramédicales sont de nouveau sollicités en renfort. Pour autant, ce renfort essentiel ne doit pas se faire au détriment de la qualité de leur formation et ne doit pas retarder l’obtention de leur diplôme», souligne le président de la Région Sud, Renaud Muselier. 

Ainsi, l’Agence régionale de santé (ARS) a suspendu la formation des infirmiers de 2e année. Ces étudiants auront la possibilité d’obtenir un contrat de travail dans un établissement de santé. De son côté la Région garantie que toutes les aides, indemnités de stage et bourse d’étude, seront maintenues «à l’identique» pour tous ces étudiants. Le président de la Région Sud assure également que tous les étudiants infirmiers de 1re et de 3e année ou des autres formations paramédicales qui seraient mobilisés en stage durant cette seconde vague seront de nouveau éligibles à une prime «spéciale Covid». Un budget de 2M€ sera consacré par la Région, avec le soutien de l’Etat.