Une mesure saluée par Charles Ange Ginesy, président du Département des Alpes-Maritimes, qui demande néanmoins un assouplissement des mesures sanitaires lorsque la situation le permettra.

A l’annonce des nouvelles modalités de confinement, l’incompréhension et parfois un sentiment d’injustice règnent, notamment chez les commerçants. Afin de calmer les esprits, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé le déblocage de 20Mds€ supplémentaires «pour venir en aide aux petits commerçant». «Nous devons collectivement assumer ces dépenses car ne rien faire aurait un coût économique, financier et surtout humain encore plus considérable», s’est justifié le Premier ministre. Mesure à laquelle s’ajoute l’interdiction pour les grandes surfaces de vendre des produits «non essentiels» qui entre en vigueur dès ce mardi 3 novembre.  «Cette mesure met un terme à l’iniquité entre les commerces de proximité et les grandes surfaces mais elle ne permet pas d’améliorer la situation des commerçants dont l’établissement demeure fermé», a commenté Charles Ange Ginesy, président du Département des Alpes-Maritimes. 

Cette somme sera intégrée au nouveau budget rectificatif pour 2020 (le 4e depuis le début de la crise sanitaire). Une enveloppe calibrée pour financer les besoins de 2 mois de confinement… Bien que l’exécutif n’ait pas pour autant prévu des prolongations restrictives jusqu’en janvier, il s’agit là d’un budget d’anticipation. Mais pour Charles Ange Ginesy, «ce reconfinement fragilise une nouvelle fois les commerces de proximité, déjà affaiblis par le développement du commerce en ligne». Une fermeture des commerces particulièrement difficile à accepter à quelques semaines de Noël, période cruciale pour un grand nombre de commerçants qui réalisent pour certains une part majeure de leur chiffre d’affaires en novembre et décembre. Le président du Département demande donc un assouplissement des mesures sanitaires «dès que la situation sanitaire s’améliorera» pour ces lieux de vie «indispensables à nos villes et villages».