Ces jardins familiaux, d’une superficie allant de 90 à 103m3, ont ouvert leurs portes hier, impasse Emile Zola à Cannes-La-Bocca.

C’est chose faite. Les 18 jardins potagers annoncés par David Lisnard en février dernier sont sortis de terre et sont prêts à l’emploi. Localisés dans le quartier de Ranguin, à Cannes-La-Bocca, chaque terrain est équipé de composteurs d’arrosage et de coffres métalliques individuels. «Le travail nous éloigne de nos 3 grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. Il faut cultiver son jardin», a commenté non sans joie David Lisnard, maire de Cannes, en reprenant les mots du célèbre écrivain et philosophe, Voltaire. Objectif : permettre à un maximum de personnes de profiter de leur production maraîchère à moindre coût. Après avoir appelé les Cannois à candidater en début d’année, la mairie a réuni une commission d’attribution afin d’étudier les dossiers envoyés et remettre les lots, sur la base de différents critères (quotient familial, ancienneté de la demande, expérience en jardinage, type d’habitation...). Une prairie contiguë a été aménagée pour accueillir les insectes pollinisateurs (abeilles, papillons). Avec ces espaces supplémentaires, Cannes comptabilise un nombre total de 111 parcelles communales.

Des jardins à dimension sociale et environnementale

Pour chaque jardin, une convention d’occupation a été signée entre la municipalité et le bénéficiaire pour une durée de 3 ans, renouvelable deux fois par tacite reconduction. Ce dernier doit s’acquitter d’une indemnité d’occupation annuelle dont le montant est égal à 1€/m3 soit entre 90 et 103€ selon la parcelle. La fourniture d’eau est également à la charge de l’occupant au prorata du nombre de m3 consommés. Ces îlots végétaux répondent aussi à plusieurs objectifs à dimension environnementale : lutte contre la chaleur, favoriser le circuit court, protection de l’environnement et préservation de la biodiversité en milieu urbain.

La mairie a également doublé la parcelle attribuée au GIP (groupement d’intérêt public) Cannes Bel Âge, qui en avait fait la demande, passant ainsi à 373m2 grâce au regroupement de deux terrains contigus. Enfin, ces jardins familiaux et partagés «participent à l’éducation environnementale des citoyens» et sont «sources d’échanges intergénérationnels et interculturels».