Suite aux annonces du ministre de la Santé, Christian Estrosi s’est entretenu avec le préfet des Alpes-Maritimes afin de trouver une solution alternative.

Les annonces du ministre de la Santé, Olivier Véran, concernant les bars et restaurants, ont suscité de multiples réactions de la part des élus locaux et pour beaucoup l’incompréhension plane. «Si les théâtres ou les cinémas peuvent rester ouverts grâce à un protocole strict, il n’est pas normal d’avoir des traitements différenciés», s’est indigné le maire de Nice, Christian Estrosi, invité au micro de France Bleu ce matin. Le premier magistrat s’est alors empressé de prendre rendez-vous avec le préfet maralpin afin d’échanger sur la situation et de proposer une solution alternative. Ainsi, le maire de Nice propose la mise en œuvre d’un «protocole sanitaire renforcé», basé sur les mesures actuelles auxquelles s’ajoute la prise de température à l’entrée de chaque établissement, et réclame le maintien de l’horaire actuel d’ouverture avec, en contrepartie, des contrôles «accrus» sur l’application de ce protocole. «Les mesures annoncées hier, notamment pour Nice, apparaissent en effet totalement incompréhensibles pour les professionnels du secteur et menacent gravement l’avenir d’un secteur économique vital pour notre territoire», alarme-t-il. Des nouvelles mesures qui concernent également les salles de sport. 

Prolongation du dispositif de chômage partiel

«A Nice nous avons mis en place pour les commerces un label Confiance Sanitaire qui va déjà plus loin que les préconisations gouvernementales», rappelle Christian Estrosi. Une brigade dédiée sera chargée, dans un premier temps, de faire de la pédagogie et, dans un second temps, les sanctions pourront aller jusqu’au retrait du label et à la fermeture administrative avec le concours de la police municipale. Christian Estrosi demande également la prolongation du dispositif de chômage partiel pour les établissements concernés par ces mesures afin de «contenir l’explosion du chômage longue durée dont le coût pour la collectivité comme pour les entreprises est extrêmement élevé».

 

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