Alors que le gouvernement est passé aux mains de Jean Castex, l’azuréenne Frédérique Vidal, ancienne chercheuse en biochimie et en virologie moléculaire, conserve sa place.

Les premiers noms du casting du remaniement sont tombés. Parmi les ministre fraîchement (ré)élus, Frédérique Vidal conserve sa place à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, dans le gouvernement de Jean Castex formé le 6 juillet 2020. Un poste qu’elle occupait déjà dans le gouvernement d’Edouard Philippe depuis le 17 mai 2017. Bien que l’annonce de sa nomination avait provoqué des surprises, la ministre a su se faire remarquer par ses actions fortes menées sur le territoire azuréen. Chercheuse avant d’être une femme politique, c’est à elle que l’on doit la création de l’Université Côte d’Azur (UCA), en mars 2015, ensemble qui réunit notamment l’Université Nice Sophia Antipolis, le CNRS, l’INRIA, l’Observatoire de la Côte d’Azur, le CHU de Nice mais aussi les écoles de commerce et management Edhec Business School et Skema Business School… Elle en est la présidente entre 2012 et 2017.

C'est avec le projet UCA JEDI (Joint, Excellence Dynamic Initiative), basé sur le concept de transdisciplinarité, que Frédérique Vidal va secouer les bancs de l’UCA. Objectif : impliquer les entreprises azuréennes dans le processus de formation et faire concorder leurs propres projets (et investissements par la même occasion) avec les axes définis par l’UCA. Le programme obtient le label Idex en janvier 2016 et bénéficie d’un capital de placement de 580M€. C’est ce qui a permis à Frédérique Vidal d’accéder aux hautes fonctions de l’Etat. La ministre, native de Monaco, est aussi très impliquée auprès du cluster EducAzur, filière EdTech, réseau de collaboration entre chercheurs, enseignants et entrepreneurs.